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Extrait de livre de Edwin Lefèvre : Mémoires d'un Spéculateur, qui parle de Jesse Livermore


29 Il faut beaucoup de temps pour tirer toutes les leçons de toutes ses erreurs. Chaque médaille a son revers. Sur les marchés financiers il n'y a qu'un seul sens qui n'est ni systématiquement la hausse, ni systématiquement la baisse, mais tout simplement le sens du marché. comprendre ce principe fondamental demande encore plus de temps que d'assimiler les phases les plus techniques du jeu boursier.


31 On a raison lorsqu'on gagne de l'argent


52 Il n'y a pas de meilleure école de spéculation que de perdre tout ce qu'on possède. Lorsque vous avez compris ce qu'il ne faut pas faire pour ne pas perdre de l'argent, vous commencez à comprendre ce qu'il faut faire pour en gagner.


63 Pas de diagnostic : pas de pronostic. Pas de pronostic : pas de profit.


64 Ce sont les grosses lignes qui font les gros profits.   


79 Quand je suis baissier et que je vends une action, chaque vente doit  impérativement être réalisée à un cours inférieur à la précédente. Quand je suis acheteur, l'inverse est alors vrai : je dois acheter selon un échelle haussière. Je ne moyenne jamais en baisse, j'achète toujours de plus en plus cher.


85 Il n'est pas raisonnable de prendre une grosse ligne avant d'être pleinement convaincu que les conditions sont bien réunies.


85 les actions ne sont jamais trop hautes pour être achetées, ni trop basses pour être vendues.


85 Après une transaction initiale, il ne faut lamais initier la seconde tant que la première n'est pas gagnante. Attendre et observer


87 Si je suis long sur un titre, c'est parce que mon analyse des conditions du marché m'a rendu haussier. Beaucoup sont haussiers simplement parce qu'ils ont des actions.


94 Celui qui ne tire aucun profit de ses erreurs, celui là est incapable de posséder la moindre chose.


104 La seule chose que l'on a à faire lorsqu'on réalise qu'on se trompe, c'est d'avoir raison en cessant d'avoir tort.


124 Celui qui a raison a toujours deux puissants alliés qui militent à ses côtés, les conditions de base et tous ceux qui ont tort.


125 Dans un marché étroit, quand les cours ne vont nulle part, mais évoluent dans un canal étroit, il n'y a aucun intérêt à tenter d'anticiper ce que le prochain grand mouvement va faire, que ce soit à la hausse ou à la baisse attendre une cassure des limites.


127 On doit toujours accumuler une ligne en accompagnant la hausse on commencera par acheter 20% de sa ligne globale. Tant que cette position n'est pas gagnante, on ne doit sous aucun prétexte augmenter sa position, parce qu'il est alors évident qu'on fait fausse route, même si cette erreur n'est que temporaire. Il n'y a rien à gagner à se tromper


128 Si après avoir acheter la première ou deuxième ligne, je suis perdant, alors je sors du marché, on ne gagne rien à emprunter la mauvaise route


128 N'importe quelle personne qui maîtrise un tant soit peu l'arithmétique comprendra que l'important est de miser gros au moment où vous gagnez et de ne perdre qu'un peu quand vous perdez.


129 Un joueur professionnel ne cherche pas les gros coups mais l'argent sûr.


131 le spéculateur doit toujours craindre que sa perte ne devienne encore plus importante, et espérer que ses plus-values continuent de croître, et non le contraire


135 Le professionnel doit s'attacher à agir avec justesse plutôt que de chercher à gagner de l'argent, sachant que le profit viendra de lui même si le reste est bien fait.


155 Vendre toujours ce qui est perdant, et garder ce qui est gagnant.


156 La leçon n'est jamais trop chère pour apprendre que l'on peut faire des spéculations stupides sans rime ni raison.


185 Quand une chose sur laquelle vous ne comptiez pas arrive, il vous incombe de saisir l'opportunité qu'un amical destin vous offre sur un plateau d'argent.


186 Ne jamais essayer de vendre au plus haut, ce n'est pas raisonnable, vendez toujours après une réaction, si elle n'est pas suivie d'un redressement des cours.


240 Les principes d'une saine spéculation boursière sont fondés sur la supposition que les hommes continueront dans le futur à faire les mêmes erreurs que dans le passé.


252 On peut toujours amener un âne à l’abreuvoir, mais on ne le fait pas boire s’il n’a pas soif.


294 Vous ne pouvez pas empêcher les gens de tenter de deviner l’évolution des cours, même s’ils n’ont ni compétence ni expérience pour le faire. Des plans soigneusement montés échoueront parce que l’inattendu ou même l’inimaginable se produira. Un désastre peut  provenir  d‘une convulsion de la nature ou du temps, de votre propre cupidité ou de quelque vanité humaine, de la peur ou d’un espoir irraisonné


295 Les pires ennemis du spéculateur sont au nombre de quatre : l’ignorance, la cupidité, la peur, l’espoir.


*297 Il est presque aussi important de savoir ce qu’il ne faut pas faire que de savoir ce qu’il faut faire.

*Numéro de la page du livre de Edwin Lefèvre : Mémoires d'un Spéculateur

  

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